Dans l’entreprise, la fidélité aussi peut s’avérer payante (2eme p.)

On l’a dit la semaine dernière, certaines études récentes sur la mobilité des salariés
considèrent qu’une part des employés qui choisissent de rester fidèles à leur employeur
(dans un contexte où les cadres sont régulièrement « chassés » par des chasseurs de
têtes) y trouvent leur compte et parviennent au sommet (ou dans un poste qui le
côtoie). Beaucoup de facteurs rentrent en ligne de compte, dont le profil du ou de la
salarié(e), tenant compte de son diplôme, de son expérience acquise, de ses qualités
de management, de s’il s’agit d’un homme ou d’une femme, du secteur, du profil et de
l’âge des supérieurs directs voire du grand patron, et fonction de qui est en concurrence
éventuellement. Ainsi, en effet, ce jackpot n’est quasi exclusivement réservé qu’aux
cadres. Et comme vous le savez, il y a un âge pour commencer ou finir de parler
carrière… Et ce n’est certainement pas en sortant de l’école qu’il faut se préoccuper de
savoir où on va finir. D’abord, parce que sauf circuit tracé par papa ou avenir certain
dans l’entreprise familiale, à cet âge on est ballotté par le vent. Mais utiliser les sept à
huit premières années de sa vie professionnelle pour améliorer ses compétences,
asseoir une forme de maitrise de son métier et pourquoi pas progresser par à-coups
dans l’échelle (devenir senior, ou advanced, chef d’équipe, responsable, etc.) est de
bon aloi. Ensuite, dès le début de la trentaine, il faut commencer une partie d’échecs,
réfléchir, penser stratégie. Si vous avez alors une entreprise dans laquelle vous avez
envie de poursuivre votre carrière voire de monter en gamme, il faut vous y mettre.
Quand vous avez 10 ans de carrière et déjà prouvé votre capacité à gérer du monde,
c’est aussi plus facile de faire le beau (ou la belle) : les meilleurs postes sont à prendre.
À vous, alors, de prouver que vous voulez vous impliquer dans un nouveau projet et
d’être fidèle. Non ?