Dédier les places parking aux propriétaires d’immeuble. Les raisons ?

Beaucoup de personnes s’amusent à laisser traîner leurs voitures tout au long de la journée sans demeurer près
de l’immeuble. Une chose est sûr ce n’est pas légitime. Lisez…

Qui dit pouvoir d’achat dit « je m’achète une voiture ». Qui dit augmentation de pouvoir d’achat dit multiplication du nombre de
voitures. Et cela, qu’on habite en villa ou en appartement. Jusque-là, facile de suivre.
Poursuivons. En matière de places de parking, on peut décemment dire sans trop se
tromper que les villes en sont structurellement dépourvues compte tenu de la quantité de voitures qu’elles accueillent.

Les promoteurs n’ont pas « que cela » à faire que de prévoir des places de parking pour chaque
habitation… vu le prix du mètre carré et on serait tentés de leur donner raison. Mais vu
ce que paye le futur propriétaire pour ce même mètre carré et quand on connaît les
marges grassouillettes, on se dit qu’il faut savoir se garder de certaines tentations. Vous suivez toujours ? Parfait.
Dans les beaux quartiers, cela peut se négocier. Les promoteurs vous vendent
le logement avec le parking, suprême privilège, et vous êtes naturellement prêts à
casquer pour ça. D’autant que même là-bas, la rareté est la règle. Dans les quartiers
un peu plus « populaires », le problème reste entier.

Supposent-ils à la base que les personnes qui y vivent seront moins enclines à acheter des voitures et que le ratio place de parking sur nombre d’appartements soit suffisant ? Toujours est-il que
les habitants de ces endroits font des pieds et des mains pour arriver chez eux avant
20 heures car passé une certaine heure, la nuit, il n’y a plus de place à proximité de leur
immeuble. Quand par chance ils ont un terrain vague à proximité, cette place accorde l’asile aux véhicules de tous bords (et il y a d’authentiques 4×4 dans le lot ainsi que des berlines). Arriver à l’heure et prendre la place vacante, c’est de bonne guerre. Mais déposer un superbe caillou de 40 kilos pour bloquer une place « toute la journée », c’est autre chose. Si vous avez reconnu une situation familière, rassurez-vous, ça arrive aussi aux autres.

Vous aimerez aussi...

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *