Des transports (aériens) plus propres, oui mais là encore comment faire ?

On voit les défis qui s’imposent au secteur automobile pour aller vers des sources d’énergie plus propres, le challenge de l’aérien a de quoi faire frémir.

On parle beaucoup de l’automobile comme d’un gros pollueur mais ce n’est pas
le seul dans le secteur des transports. Il y a aussi l’avion. Et le mois de novembre
a commencé avec une nouvelle à prendre très au sérieux pour ce qui est des
émissions de gaz à effets de serre par le secteur du transport : la Chine aurait
potentiellement besoin de 6000 avions d’ici 2035, d’après l’analyse de l’avionneur Airbus. Le pays représentera alors
un peu moins d’un cinquième du marché mondial de l’aéronautique.
Dans le même temps, selon le Réseau Action Climat, « le volume du trafic aérien
mondial double tous les 15 ans depuis le milieu des années 1970. En cinq ans, le nombre de passagers a bondi de 20%, passant de plus de 2,5 milliards en 2008 à 3 milliards en 2013 (hausse annuelle de 4,7%1). Au rythme de +5%
par an environ, le trafic aérien devrait être 4 fois plus important en 2040 qu’en
2010 selon les prévisions de l’Organisation de l’Avion Civile Internationale
(OACI) ».
Cela donne le vertige, surtout quand on sait que le challenge pour le secteur aéronautique
est de réduire de moitié ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050 vs 2005.
Comme il est certain que les populations accédant à la classe moyenne en
Asie et en Afrique ne renonceront pas à voyager, il est urgent de mettre les bouchées doubles pour que ce secteur
se réforme. Son recours aux énergies fossiles reste très élevé, et l’innovation doit être sans précédent pour tenir les
objectifs sur lesquels les chefs d’Etat viennent de s’engager (notamment limiter
le réchauffement climatique à 2% d’ici 2100). Il n’est pas inutile de rappeler
qu’un réchauffement supérieur à 2°C aurait des conséquences graves, notamment
la multiplication d’événements climatiques extrêmes.

Si la neutralité carbone (zéro émission) n’est pas atteinte au plus tard en 2100, la facture sera salée pour tout le monde. Il n’y a plus le choix. Il faut une véritable révolution dans le secteur des transports

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