Du rififi sur le marché des pièces de rechange ? 2ème partie

pour objectif de lutter contre la contrefaçon des pièces de rechange automobiles le label (Salamatouna)  permet aux consommateurs de choisir les pièces de rechange de leurs véhicules dans de meilleures conditions. Moyennement accueillie par
une partie des revendeurs, la mesure vise à réduire l’incidence de la contrefaçon sur les véhicules roulant sur nos
routes. Les consommateurs aussi doivent revoir leur copie, puisque désormais il
faudra accepter de payer le juste prix et chacun sera mis face à ses responsabilités si d’aventure il devait recourir à des
pièces sans label.

Les économies contre la sécurité, c’est en effet ce qui semble se jouer dans ce dossier, que les constructeurs ont tout intérêt à suivre de près. En effet, le moindre problème sur un véhicule finit par impacter leur e-réputation; car bien souvent, même en l’absence de preuves de leur implication, les marques doivent jouer des coudes sur internet pour éteindre des incendies allumés par d’autres. L’enjeu est multiple : il faut à la fois sensibiliser les automobilistes pour qu’ils reviennent vers la maison ou un acteur sérieux en cas de panne ou de nécessité de changer des pièces. Il faut que dans le même temps, les constructeurs s’impliquent sur le marché de
l’occasion, et pèsent plus efficacement encore sur celui des pièces de rechange.
Plus il y aura d’acteurs sérieux, capables de justifier d’un label ou de proposer une forme de “garantie”, plus le marché aura de chances d’absorber de pareilles décisions. L’occasion d’adresser aussi un message de clarté : quand il faut changer des pièces directement à la maison, il est indispensable que l’on puisse tracer la nouvelle pièce mais aussi l’ancienne.
Certes, tous les automobilistes ne sont pas mécaniciens, mais il faut absolument exclure dans l’esprit du consommateur la possibilité que des personnes ne revendent des pièces usées après l’installation de nouvelles ou qu’on insère des
pièces “en bon état” mais pas neuves. Un challenge…