Franchement, pour qui est-ce qu’il nous prend celui-là ?

Dans un environnement aussi propice à la concurrence que le lieu de travail, difficile de faire un vrai travail d’équipe quand vous côtoyez des gens de mauvaise foi.

Hé ! Hé ! Ca commence bien, alors rétablissez d’emblée l’équilibre : ça marche
aussi en disant « celle-là ». Car au boulot, ceux qui en font voir de toutes les couleurs aux autres se trouvent aussi bien du
côté féminin que masculin. Et l’âge non plus n’a rien à voir là-dedans. C’est carré-
ment la démocratie : il y en a de toutes les couleurs de cheveux, de toutes les tailles et la seule chose qui reste constante,
c’est qu’ils vous tapent sur le système. Que font-ils ? Eh bien, tantôt ils ont réponse à tout, ne permettant à personne
de faire la moindre erreur ni de la corriger puisqu’ils sont déjà allés cafter. Souvent rapporteurs comme des enfants de
la maternelle, avec peut-être le secret espoir de se faire bien voir, ils cumulent
d’autres « qualités » très appréciables comme l’espionnage, le tbergueg, la parlote, la capacité à s’indigner pour un
rien et j’en passe. Vous êtes gentil(le) avec eux, c’est sûrement parce que vous manigancez quelque chose et préparez un mauvais coup. Ou alors c’est que vous voulez leur demander un truc en fin de semaine.

Vous êtes dans votre coin, alors là ça ne va pas : vous vous prenez pour qui ? Vous pensez sûrement être mieux
que les autres, sûrement parce que vous avez fait une grande école (mais d’après ce qu’ils ont entendu dire, vous n’étiez pas si fortiche que ça, sinon vous seriez déjà directrice).
Du coup, vous ne savez plus quoi faire, chacun de vos gestes étant sur-interprété, à tel point que la déprime vous guette
et que vous vous surprenez à lorgner les offres d’emploi de votre réseau d’anciens
élèves ou à reluquer les offres d’emploi des journaux et sites spécialisés.
Il faut croire que le pouvoir de ces gens-là est quand même reconnu, puisqu’ils sont
craints dans toutes les entreprises. Et si quelques managers s’en amusent ou les utilisent pour tout savoir et tout maîtriser dans la boîte, vous pouvez organiser la riposte ! Comment ?

Dans un environnement aussi propice à la concurrence que le lieu de travail, difficile de faire un vrai travail d’équipe quand vous côtoyez des gens de mauvaise foi.

nous avons débuté ce dossier en vous présentant les personnes qui, au boulot, vous en font voir de toutes les couleurs. Tantôt en caftant à la moindre de vos erreurs, tantôt en rapportant des conversations qui ne les regardent pas : vous avez donné votre avis (une franche désapprobation) sur une décision stratégique, le boss le sait désormais et il vous a dans son collimateur. Ou alors, votre façon de travailler, de marcher, de vous habiller, de respirer, de rire, bref de vivre… « Hou la ! Tout ça, ça va pas ! »

Alors, plutôt que de déprimer, ce qui finit toujours pas arriver quand on a réussi à se faire mettre au placard ou qu’on est mis sous haute pression par la hiérarchie, essayez de réfléchir. D’abord en vous remettant en question vous-même, car charité bien ordonnée commence par soi-même. Peut-être que vous êtes trop bavard(e) ? Ou alors, faites-vous trop facilement confiance à n’importe qui ? Il est aussi possible que votre comportement laisse réellement à désirer au travail. Êtes-vous du genre à arriver régulièrement en retard ? Trainez-vous plus qu’il ne faut sur certains dossiers ? Manquez-vous de réactivité ? Êtes-vous trop strict ou carrément cassant dans vos rapports avec les autres ?

Écumez les questions sur le plan technique et arrangez-vous pour être plus qu’irréprochable sur votre travail, car c’est la partie la plus facile. A priori, sauf erreur de casting de la part de votre recruteur ou de vos supérieurs dans le cas des promotions internes, vous êtes the right (wo)man at the right place, autrement dit la personne qu’il faut là où il faut. Vos diplômes et/ou votre compétence technique ont fait leurs preuves, vous avez un périmètre d’intervention correspondant et la capacité d’aller au bout de chaque dossier.

Si ce n’est pas le cas, faites une introspection, discutez-en avec un ami, la famille ou même un coach (juste quelques séances, l’idée n’est pas d’entrer en thérapie).

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