Dans l’entreprise, la fidélité aussi peut s’avérer payante (1 ère partie.)

Essentiellement profitable aux cadres, la loyauté dans l’entreprise peut permettre de
progresser dans la hiérarchie en bénéficiant d’une certaine qualité de carrière. Contre toute attente.

Nous ne sommes pas les derniers à encourager les salariés à aller chercher à l’extérieur de
leur entreprise la progression salariale et la nouvelle fonction qui leur permettent de faire
valoir leurs qualités et leur savoir-faire. Il est en effet important de ne pas se sentir coincé
dans son emploi avec le sentiment de plafonner question responsabilités et revenus.
Question reconnaissance aussi, tant cet aspect est au final important.
Plafonner, c’est en gros considérer que dans l’entreprise qui vous emploie, vous n’avez
qu’une très infime chance de progresser à court ou moyen terme. Cela peut-être rapidement
le cas quand vous êtes dans une PME mais cela arrive aussi quand vous avez atteint vos
« limites ». Pour certains postes en effet, il faut plus qu’un bon diplôme, il faut le côté requin
sans lequel les actionnaires ne vous donnent pas les clés. Mais c’est un autre débat.
Pourtant, certaines études sur la mobilité des salariés (verticale ou horizontale) pointent du
doigt le pari payant de certains salariés considérés comme fidèles sinon à leur employeur,
du moins à leur entreprise. Avoir pris des mauvais coups au moment où l’entreprise avait
des difficultés, être resté dans le navire alors même que le management supérieur
considérait comme probable que vous le quittiez, être encore là avec un reste de cette
motivation qui caractérise ceux qui ont une revanche à prendre ou la conscience
professionnelle chevillée au corps ; tout cela peut payer en termes de « qualité de
carrière ». Cela pourrait remettre en cause, dans certains cas, l’avis qu’on peut se faire sur
la mobilité interne. Ces cas étant à tenir avec des pincettes en fonction de si vous êtes un
homme ou une femme, en fonction du type de secteur, en fonction du profil et de l’âge de
vos supérieurs directs voire du grand patron, en fonction de qui vous concurrence
éventuellement. Et puis, il y a un âge pour commencer ou finir de parler carrière… (À suivre)

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