La nature du trottoir, argument en faveur de la protection des usagers de la route. .

et son entretien Et qu’il faut apprendre à connaître dans un souci de sûreté des personnes et des biens.

Le trottoir n’est pas seulement un chemin surélevé longeant une rue et que le Code de la route a réservé aux piétons. C’est aussi et peut-être avant tout un dispositif de sécurité destiné à protéger les usagers de la route qui sont à ce jour les plus faibles. C’est pourquoi il doit être construit suivant des normes bien établies.

Si dans certains pays, il est permis aux véhicules de mordre sur le trottoir pour se garer ou pour stationner, ce n’est heureusement pas l’usage chez nous. D’ailleurs , la constitution même du trottoir ne s’y prête pas, compte tenu de la nature des véhicules majoritairement en circulation : des citadines…

Un certain nombre de normes semblent se dessiner, compte tenu de la multiplicité des formes de trottoirs que l’on est amené à voir. Pour autant, le trottoir idéal doit pouvoir répondre à des critères de sécurité et d’accessibilité, aussi bien pour les piétons Lambda que pour les piétons à mobilité réduite ou présentant des déficiences visuelles. Le matériau constitutif du trottoir peut aussi être uniformisé : béton coulé en place, asphalte, pavé autobloquant…

La maintenance des trottoirs aussi est un sujet car les trottoirs, au contact des véhicules ou sous l’effet des intempéries, sont amenés à se fissurer, se soulever ou s’incliner ; ce qui pose des problèmes fonctionnels et notamment de sécurité.

Un entretien préventif des trottoirs systématisé dans toutes les régions est également un gage de sérieux, et on ne peut pas nier que la tâche soit rude puisque le pays compte plusieurs milliers de kilomètres de trottoirs.

Les trottoirs répondant aux normes les plus drastiques sont supposés pouvoir durer 80 ans dès lors qu’ils sont conçus en béton, qu’ils ont été bien planifiés, bien conçus et bien entretenus… On est certainement loin du compte et il est intéressant de se demander pourquoi une telle durée de vie est systématiquement chez nous revue à la baisse, divisée par 3, 4 ou même 10.