Le travail, c’est quoi en définitive ? (1re partie)

Les seuls qui ne se plaignent pas de leur boulot, ce sont ceux qui n’en ont pas. Même si ce n’est pas une raison pour accepter tout et n’importe quoi…

 

Si on y réfléchit bien, il y a toujours quelque chose à reprocher au travail que l’on fait. « C’est trop dur », « On n’est pas assez bien payé », « On ne nous respecte pas », « On en fait trop », « Ce sont toujours les mêmes qui trinquent », « Pourquoi moi je dois travailler alors que d’autres ne bossent pas et vivent beaucoup mieux que moi sur le plan matériel ? »… J’en passe et des meilleures.

Ceux qui font ces commentaires ne sont pas tous à côté de la plaque, loin de là. Ils partent de constats véritables et portent un regard tout sauf léger sur une activité qui leur est souvent imposée par le besoin, qu’il soit primaire, secondaire, de reconnaissance ou d’un autre étage de la fameuse pyramide de Maslow. Pour rappel ou pour information, la « pyramide de Maslow » est un triangle divisé en 5 parties, avec une base large et un sommet pointu. Au bas de la pyramide, se trouvent les besoins physiologiques (manger à sa faim, boire, pouvoir fonder une famille, etc.). Pour passer aux besoins de l’étage supérieur, Maslow supposait qu’il fallait d’abord satisfaire les besoins de l’étage inférieur. Ainsi, au 2e étage de cette pyramide se trouve le besoin de sécurité, qui consiste à préserver les acquis dans le temps et à ne pas craindre pour le lendemain. Au 3e étage, le besoin d’appartenance est directement issu de l’instinct grégaire (ce qui pousse les êtres humains à vivre en communauté) et se résume à une volonté de l’individu de se sentir accepté par le groupe. Au 4e et avant-dernier étage, le besoin d’estime se démarque du besoin d’appartenance par ceci que l’on souhaite être identifié et reconnu comme un vrai « moi ». Ce qui sous-entend que les autres nous donnent une forme de valeur respectable. Et enfin, au 5e étage se trouve le besoin d’accomplissement, qu’on peut résumer comme étant à l’opposé des besoins physiologiques. Là, il s’agit de prendre du plaisir à ce qu’on fait ou de le faire pour des considérations jugées nobles… (À suivre)

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