Le travail, c’est quoi en définitive ? (2e partie)

Les seuls qui ne se plaignent pas de leur boulot, ce sont ceux qui n’en ont pas. Même si ce n’est pas une raison pour accepter tout et n’importe quoi…

La semaine dernière, on a évoqué ensemble ceux qui travaillaient par besoin (c’est-à-dire la grande majorité des personnes qui ont une activité professionnelle rémunérée) et cela a été l’occasion de faire le point sur les différents besoins selon la pyramide de Maslow.

Peut-être aurions-nous dû commencer par le commencement en situant la notion de travail. Les définitions du mot travail sont très nombreuses. Le mot «travail» vient d’un mot latin désignant un instrument de contrainte ou de torture, mais également un dispositif permettant d’immobiliser de grands animaux. Ce qui donne le ton : le travail serait une activité qu’on réalise de force, autrement dit sous la contrainte.

Pour le Larousse, le travail c’est notamment une activité de l’homme appliquée à la production, à la création, à l’entretien de quelque chose. C’est aussi une activité professionnelle régulière et rémunérée dont on peut vivre.

Quand on regarde les choses du point de vue des travailleurs, le travail s’oppose au jeu… (sauf quelques exceptions).

Un certain nombre de philosophes ont établi des postulats sur la notion de travail, notamment Hegel qui en vient à la conclusion que le travail est source de liberté. En un sens, aujourd’hui, c’est cela qu’on recherche : plus de liberté… Ainsi, n’est pas libre une personne qui, ne possédant pas de patrimoine conséquent ou à faire fructifier, ne travaille pas et n’a pas de revenus (puisque travailler implique de générer des revenus). La liberté de voyager, la liberté de profiter d’un grand espace, de posséder des objets hi-tech et de se déplacer à maximum 120 km/h au volant d’une superbe voiture ou d’une voiture tout court, tout cela est contraint… par le travail.

Mais si votre travail correspond à ce que vous souhaitiez faire, s’il s’agit d’une vocation, il y a des chances que vous preniez plus de plaisir à travailler que tous ceux à qui une activité professionnelle peu passionnante est imposée.