Lire, écrire et compter, ce n’est pas suffisant mais c’est la base

Les compétences de base ressemblent étrangement aux savoirs de base qu’on demande à tout enfant à l’école. Et pourtant combien n’y arrivent pas…

L’employabilité, c’est-à-dire la capacité d’une personne à être affectée à un nouveau travail, se mesure parfois à peu de choses. Le candidat sait-il lire ? Sa diction est-elle parfaite ? Sait-il écrire ? Si oui, jusqu’à quel point ? Peut-il corriger
d’autres candidats ou d’autres collaborateurs ? Sait-il compter ? Si oui, est-il excellent dans ce domaine ? À quel point
est-il sérieux et fiable ? Quel est son niveau d’erreur ? Une fois toutes ces questions posées, on sait déjà si cette personne peut occuper tel ou tel poste… C’est donc la base.
Evidemment, tout cela s’applique de la même façon à des langues étrangères, à des disciplines comme la comptabilité
ou la finance, à la logistique, etc. Une fois qu’on a compris ça, chacun devrait être en situation de mesurer à quel point ces
compétences sont déterminantes pour l’avenir professionnel d’un enfant (appelé à être demain un adulte).
C’est aussi intéressant au niveau d’une entreprise de mesurer à quel point les différents collaborateurs maîtrisent l’une ou l’autre de ces compétences de base. L’idée d’évaluer les personnels doit mettre tout le monde à l’aise, dès lors
que l’entreprise s’engage dans le même temps à faire son effort de formation
pour que justement les savoirs et savoir faire soient à la portée de tous. L’école
également, à tous les niveaux, doit ré- former ou ajuster ses programmes pour
permettre la détection de lacunes dans ces compétences essentielles. C’est certainement plus facile que d’apprendre
aux employés à coder des programmes informatiques ou de mettre en place des stratégies Océan Bleu…
Une fois qu’on s’est assuré de la disponibilité des collaborateurs à progresser sur ces compétences de base, rien n’interdit
de passer ensuite à la vitesse supérieure sur d’autres compétences utiles aux différents métiers (actuels ou à venir) de
l’entreprise. Mais on est bien d’accord qu’il faut toujours commencer quelque part.

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