N’attendez plus, allez de ce pas chez votre assureur !

Certains ne veulent pas « investir » dans une assurance pour leur logement, ils ont tort. Mais à titre collectif, il faut se
battre pour imposer l’assurance des parties communes.

Au moment de renouveler leur police d’assurances multirisques habitation, certains
ont peut-être constaté que leur compagnie d’assurance avait légèrement modifié les
prestations comprises dans la police. Une couverture un peu plus large ou des seuils
plus avantageux pour eux, mais un prix qui reste globalement le même… C’est-à- dire pour un appartement, un prix somme
toute raisonnable, de l’ordre de quelques
centaines de dirhams par an, pour une couverture « plafonnée et ajustable » des murs et du contenu… comprenant entre autres
les dégâts des eaux, le vol, l’incendie, les
bris et autres. On a l’air de se répéter, et ce sera encore le cas tant que le besoin se
fera sentir. En effet, devant les drames de ceux qui ont tout perdu et face au caractère
oublieux de notre propre nature, on se dit qu’une assurance qui coûte moins cher
qu’un smartphone, ça vaut quand même le coup d’investir dedans, non ?
À ce propos, évacuons un argument qui revient parfois : contrairement à une idée
reçue, même pour les nouveaux immeubles dont la garantie décennale permet de couvrir notamment les vices cachés et quelque
part le risque d’effondrement du bâtiment, il est indispensable de souscrire une assurance habitation. C’est le meilleur moyen
de protéger ses biens mais aussi de protéger sa responsabilité vis-à-vis des voisins et des tiers, qui peut être engagée dans de
multiples cas : parabole qui tombe, eau qui s’écoule dans l’escalier entraînant la chute
d’une personne et tant d’autres situations imprévues. Rappelons enfin que ce problème peut aussi se poser dans l’immeuble,
pour ceux qui vivent en appartement. Là, le plus dur est de faire comprendre aux autres
locataires ou propriétaires tout l’intérêt qu’il y a à souscrire une assurance pour les
parties collectives. Et ça, avouons-le sans détour, c’est souvent plus facile à dire qu’à
faire, mais on ne le dira jamais assez, rien ne coûte d’essayer. À vous de jouer, alors, et n’hésitez pas à nous en parler…