On n’arrêtera pas « ce » progrès automobile

1,4 million de véhicules rappelés plus tard, l’engouement pour ce type de véhicule ne cesse pas de grandir.

La communauté technologique suit avec attention les péripéties autour de la voiture connectée. Rapports d’expertise et de contre-expertise se succèdent en l’espace de quelques semaines, alors que chacun essaye de comprendre comment sécuriser davantage des voitures qui sur le plan technologique ne pourront pas à l’avenir faire machine arrière. Il est certain cependant que le rappel de près d’un million et demi de véhicules après un hacking réussi n’est pas une petite affaire. Mais ceux qui voudraient croire que cela va entamer le potentiel d’un secteur qui mêle habilement technologie mécanique, design et internet des objets… devraient revoir leurs classiques.

Jusqu’au Maroc, les projets de voitures connectées fleurissent, à l’image du concours lancé par Maroc Numeric Cluster à destination des développeurs au Maroc et qui ambitionne de voir émerger une voiture connectée 100% marocaine. Et plutôt que d’arrêter de réfléchir parce que le piratage existe et représente potentiellement une menace, c’est comme souvent le pari de l’action qui est privilégié. En d’autres termes, la voiture connectée marocaine est vue comme une réalité en devenir qu’on ne freinera pas ; elle devra être mise en œuvre de façon responsable en tenant particulièrement compte des enseignements de l’affaire Chrysler. Et aussi vrai que le paiement en ligne se développe à vitesse grand V malgré des possibilités de hacking tout de même circonscrites par les organismes compétents ; la voiture connectée bénéficie d’un même contexte favorable pour que son essor devienne une réalité palpable.

Il reste à en convaincre les développeurs marocains, les étudiants de facultés de sciences, écoles d’ingénieurs ou spécialisées, les parents qui peuvent stimuler la curiosité de leurs enfants dès le plus jeune âge et créer les conditions d’une success story comme on aime en voir au Maroc. C’est clairement aujourd’hui un challenge vivant, et on a déjà hâte de voir arriver les premières applications.

 

 

 

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