Petite sieste ou microsommeil ?

Un symptôme caractéristique de la fatigue, particulièrement la fatigue au volant, qui précède ou suit d’autres
symptômes qu’il faut connaître.

le micro-sommeil, défini par l’Organisation de l’aviation civile internationale, qui dépend de l’ONU, comme « une courte
période (quelques secondes le plus souvent) pendant laquelle le cerveau se dissocie de l’environnement (c.-à-d. cesse
de traiter les informations visuelles et sonores), et s’enfonce de manière incontrôlable dans un sommeil lent profond
(non-REM c’est-à-dire non paradoxal) ».
Ce micro-sommeil, qui traduit une somnolence physiologique extrême, concerne tout le monde et a fortiori ceux parmi
nous qui sont au volant « toute la journée », à l’image des conducteurs d’autobus ou de tram, des automobilistes prenant
la route pour de très longues distances,
les chauffeurs particuliers, les taximen, les chauffeurs de poids lourds et autres
transporteurs. Et si on est allé chercher une définition de l’OACI, c’est que les pilotes d’avion ou d’hélicoptères sont
aussi concernés par ce phénomène, à tel point que cette institution (chargée
également d’établir la réglementation pour tout ce qui a trait à l’exploitation, les aérodromes, les licences du personnel, la sécurité-sûreté, la médecine aéronautique, les aspects économiques, la protection de l’environnement et les
principes de droit) édicte des règles très précises en matière de gestion de la fatigue et du sommeil, formations à la
clé. Cet aspect formation manque cruellement à l’automobiliste. On ne réalise jamais assez combien la prévention et la
formation peuvent améliorer la conduite, la sécurité et la sûreté des routes du Maroc.

Soit en appui d’une sanction pour non respect du code, soit directement à la source, c’est-à-dire à l’auto-école,
on imagine bien une formation précise basée sur un apprentissage très pratique du principe des micro-siestes en plus des
mécanismes de la fatigue, du sommeil et de l’ergonomie (pour avoir la position la moins fatigante au volant par exemple).
Ça viendra peut-être…