Salarié(e) ou à son compte, on aura toujours besoin de références (1re p.)

Un premier marché réussi est un formidable appel d’air pour en réussir d’autres. Sauf que parfois on manque de références… malgré une forte envie d’en découdre.

Tous entrepreneurs ! Dans un monde en mouvement perpétuel comme le nôtre, il n’y a pas que les seniors ayant perdu leur emploi et dans l’impossibilité d’en trouver un autre (vu leur « prétendu » âge), ou des jeunes loups avides de nouvelles aventures professionnelles qui doivent prétendre se lancer en se mettant à leur compte. En réalité, chaque personne, homme ou femme, jeune ou plus âgée, peut y prétendre et l’entrepreneuriat est à encourager, encore et encore. Certes, on ne se lance pas comme ça un beau matin (quoique certains y soient arrivés avec la chance du débutant, une bonne étoile, un coup de piston, ou encore une certaine méthode). Il faut un tant soit peu maitriser son domaine d’activités ou se faire accompagner par des professionnels, le temps d’en apprendre suffisamment pour voler de ses propres ailes ; ce qui signifie de toutes les façons embaucher des compétences, voire des talents. Ainsi tourne notre machine économique, pour le meilleur le plus souvent.

La quête du premier marché est un chemin semé d’embûches. Bien souvent les jeunes (ou nouveaux) entrepreneurs se heurtent à quelque chose que les écrivains, scénaristes, ou même journalistes connaissent bien : le syndrome de la page blanche. Là, il ne s’agit pas d’une incapacité à produire un texte ou des idées qui tiennent la route, mais plutôt d’une absence de références à faire valoir vis-à-vis de futurs clients ou prospects. « Je veux bien vous confier ce marché, mais je voudrais bien voir vos réalisations car j’attache un certain prix à la qualité des prestations de mes fournisseurs, et je suis dans l’euphémisme ». Réponse : « Euh… Vous savez, euh… » Fin de la discussion. Le marché s’envole. Cette quête des premières références est le poison qui tue bien des motivations, qui déprime bien des entrepreneurs au début de leur activité. Pourtant, rien n’est irréversible, à condition d’avoir le luxe de la patience. (À suivre)

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