Un coffre-fort à la maison pourquoi pas ? 3ème partie

Un bon moyen de sécuriser une partie de ses documents et objets précieux, mais aussi de répondre à une exigence
de l’assurance.

La taille du coffre est importante : les petits coffres sont discrets et adaptés aux petits objets comme des bijoux, des clés ou de
petites sommes d’argent. Les coffres de taille moyenne permettent d’accueillir des documents plus volumineux, un ordinateur
portable, des dossiers, etc. Les coffres domestiques plus grands sont quant à eux adaptés à toutes les sortes de biens précités, y compris des tableaux et des appareils de grande taille. Les coffres domestiques admettent trois types de fermeture
: des fermetures à clé, des combinaisons électriques ou un système biométrique
(sur présentation d’empreinte digitale ou empreinte oculaire par exemple). Mais
n’oublions pas : un coffre… ça doit résister à une intrusion.
Au moment d’acheter son coffre-fort, l’indicateur le plus intéressant pour évaluer la résistance à l’effraction d’un coffre c’est la
norme européenne EN 1143-1. Elle définit dans un cahier des charges extrêmement strict la résistance d’un coffre sur la
base de tests réalisés au moyen de divers
moyens d’intrusion parmi lesquels les chalumeaux, les perceuses, les marteaux, les burins, les masses, etc.
Les laboratoires habilités à tester les coffres-forts suivant le cahier des charges de la norme sont indépendants et homologués à titre officiel par les compagnies d’assurance. Ensuite, en fonction de la résistance, le coffre-fort rentre dans une catégorie, plus précisément une classe. Il faut savoir d’une part que plus la classe est élevée, plus le montant assurable sera élevé.
D’autre part, il y a lieu de considérer que beaucoup de coffres-forts du commerce ne respectent pas la norme, bien qu’ils disposent d’une sécurité relativement élevée par rapport aux autres moyens destinés à protéger des biens (tiroirs, malles, etc.).
D’autres normes concernent par exemple la résistance au feu des documents papier
ou les supports informatiques, c’est bon à savoir. (À suivre)

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