Un grand patron comme Steve Jobs ça change le quotidien (1ère p.)

Être un grand patron, cela donne envie. Généralement aux salariés. La belle vie, la grosse voiture, les cartes de crédit sans plafond… mais est-ce si facile et si enviable comme position ? Cela reste à prouver.

On parle beaucoup des salariés et de leurs problèmes dans nos colonnes. Ils espèrent tous tomber sur un patron à la fois sympa, drôle, charismatique (on n’a pas besoin qu’il nous fasse peur pour le respecter), efficace… Mais, alors qu’on parle beaucoup de Steve Jobs, grand patron d’Apple aujourd’hui décédé, des révolutions qu’il a lancées et qui ont changé le monde, se met-on vraiment à la place de cette race de « salariés » bien à part que sont les grands patrons ?

La coupe est parfaite, le costume (ou le tailleur) impeccablement taillé, parfois les lunettes de marque contribuent à lui donner de l’allure. Voilà pour le physique. Clair(e) dans son message, pourtant cela ne paraît pas préparé du tout, l’air naturel, bien que souvent le visage fermé laisse transparaître une grande préoccupation à défaut d’occupations débordantes, le grand patron (on englobera les femmes dans ce masculin pour une facilité d’écriture) est un cas à part dans le paysage professionnel.

D’abord, c’est une évidence, ne le devient pas qui veut : soit on a la chance d’hériter d’un empire, soit on a conquis chaque marche en séduisant ses collaborateurs (ils ont une très haute image de leur patron ou une très haute idée de ses compétences), soit les résultats obtenus font qu’on est « the right person at the right place », soit encore on a « tué » professionnellement toute la concurrence sur le poste, soit enfin on est imposé par l’actionnaire (pas toujours sans bonne raison). On l’imagine, la place du hasard est assez faible dans cette équation du grand patron.

Leur quotidien, vu leurs salaires et le luxe d’avantages, semble tout à fait appréciable et beaucoup se verraient à leur place. Il faudra vérifier, mais dans ce cas comme dans bien d’autres, la réalité du soleil n’est pas toujours si rose (en souvenir d’Icare). Traduction : plus on s’approche en responsabilités d’un tel poste, plus on mesure la difficulté d’une telle mission. (A suivre)

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