À la recherche des matériaux d’avenir pour 
 des constructions à température autorégulée

La recherche réfléchit à des alliages innovants en attendant de trouver le matériau de l’avenir, capable de faciliter la vie et de faire économiser de l’énergie. En attendant…

 

Quand on voit le casse-tête que représente le fait de se chauffer par temps froid ou de se rafraîchir par température caniculaire, tout ça dans la même maison, on comprend aisément ceux qui cherchent déjà les matériaux de construction de l’avenir.

On se plait à rêver de matériaux qui permettraient d’ajuster automatiquement la température de la pièce sans avoir recours à la technologie et surtout aux énergies classiques (fossiles, électrique, nucléaire, etc.). Quelque chose de parfaitement écolo et de suffisamment stable en même temps.

Les chercheurs travaillent sur plusieurs pistes, aussi bien sur le bois que nous connaissons dont les propriétés et le comportement hydromécanique semble prometteurs, que sur des alliages bois-métal. L’avantage du bois étant notamment sa capacité à réguler l’hygrométrie, c’est-à-dire que le bois est en mesure d’absorber l’humidité de l’air, avec comme corollaire l’absence de sensation de « paroi froide » mais aussi d’autres caractéristiques très appréciables (rapidité de construction, compter un rendu esthétique intéressant.

À côté du bois, la brique aussi est un matériau de choix apprécié pour sa très grande inertie, qui conserve aussi bien la fraicheur que la chaleur, avec un caractère de régulateur de l’hygrométrie et dont les caractéristiques en font un excellent isolant.

 

Autre piste de recherche, le liège, un matériau intéressant en association avec d’autres. Ses propriétés le rendent résistant à l’humidité, imputrescible, incontournable pour une isolation thermique aussi bien en hiver qu’en été. Relativement stable sur une longue durée, c’est aussi un très bon isolant phonique.

 

Malgré toutes leurs caractéristiques, ces matériaux particulièrement écologiques se heurtent à un problème de production (déforestation notamment pour le bois, consommation d’énergie pour la production et le transport, etc.). C’est pourquoi… la recherche doit continuer !

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