A quand l’appli qui vous indique où vous pouvez vous garer ?

Il nous faut des applications de smartparking, pour réussir à trouver une place de parking dans la ville grâce à des smartphones.

Le parking est définitivement un problème. Nul besoin d’insister sur le pourquoi du comment du où. C’est partout, tout le temps, qu’on soit à la maison bloqués parce que les promoteurs immobiliers n’ont pas anticipé le boom du crédit auto ou qu’on soit en déplacement dans notre ville. Puisqu’interdire la route et le parking aux grandes berlines n’est définitivement pas démocratique, il nous faut une vraie solution pour avancer sur cette question de parking. Certains croient l’avoir trouvée en créant des applications permettant de se garer.

Disponible sur smartphone, elle pourrait permettre de connaître en temps réel le nombre de places disponibles dans une zone et de façon plus pointue le temps que tel ou tel véhicule est censé mettre à un endroit.

On peut pousser l’idée plus loin et imaginer, aussi bien à Casablanca qu’à Rabat, Tanger, Agadir et tant d’autres de nos villes, des capteurs pour détecter la présence de véhicules à des places de parking ou de stationnement. Il faudrait que ces détecteurs soient connectés à de nouveaux horodateurs et surtout mis à jour en temps réel sur les applications mobiles. Allez, forçons le trait : on mettrait sur ces bornes le WiFi… et on ferait passer la ville marocaine dans une autre dimension.

Tout cela pourrait avoir une influence sur le trafic routier dans certaines zones, réduire le temps perdu à tourner dans tous les sens pour se garer, réduire les retards aux réunions, même.

Nos ingénieurs sont tout à fait capables d’imaginer de nouvelles solutions de parking, de smartparking ! À quand un concours lancé par la ville, qui demanderait aux meilleurs esprits, jeunes et moins jeunes, férus d’informatique et de programmation, paysagistes, architectes, urbanistes, logisticiens, sociologues… de plancher sur la solution d’avenir qui permettrait à nos villes de donner leur place aux véhicules en stationnement ? Car ce n’est pas demain que les citadins renonceront à la voiture…