Ce n’est pas un parchemin et c’est toujours d’actualité

Si on en croit la tendance, elle change de forme mais les recruteurs n’en ont pas encore fini avec la lettre de motivation.

On cherche du travail, on se fait coopter, on rencontre ses futurs employeurs et on mise beaucoup sinon tout sur l’entretien d’embauche. Mais à un moment où un autre, en appui du curriculum vitae, la lettre de motivation (toujours
elle) est décisive. Et s’il est vrai qu’il n’est plus dans les usages de l’écrire à la main, tout simplement parce qu’elle n’est plus si souvent que cela demandée sous cette forme – sauf dans quelques métiers bien précis, la négliger relève de l’erreur.

Et parmi les erreurs justement qu’il est indispensable d’éviter : l’usage d’adresses e-mail fantaisistes, l’envoi d’un message sans objet clair, l’insertion du texte dans le corps du mail, l’emploi du « tu » dans l’e-mail, etc. Lorsqu’on veut envoyer un e-mail « sérieux » pour
signifier sa motivation à occuper un emploi, un texte court expliquant ce qui est joint à son courrier est indispensable.
Dans ce mail comme dans le texte intégré, il faut absolument bannir les fautes d’orthographe.

Il est primordial de soigner le style, d’affuter ses arguments et de se présenter sous un bon rapport, sans exagération ni mensonge.
Il ne faut pas oublier que jusqu’au bout, la lettre de motivation est un complément du curriculum vitae et qu’elle ne
se lit quasiment jamais sans que l’œil se soit posé sur le document relatant le parcours du candidat (le CV).

Parfois on assiste d’ailleurs à quelques surprises, avec des candidats se faisant aider pour rédiger une lettre… manquant au final de cohérence avec leur CV.

Pas d’unité de style, informations imprécises ou fausses, anachronisme (lettre récente, CV ancien ou lettre ancienne et CV récent…). Il s’agit aussi d’éviter des erreurs comme un nom de fichier (pour la lettre ou le CV) de type « CV version 3 corrigée par Simo ». À ce stade, il s’agit moins d’un amateurisme marron que d’un oubli ou d’une absence de prise de conscience. En définitive, rédigée ou tapée, une bonne lettre reste un investissement important

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