Des primes plutôt qu’une augmentation, Parfois c’est mieux que rien mais… (1re partie)

Si pour la plupart les primes sont soumises aux mêmes retenues obligatoires que les autres éléments salariaux (CNSS et IGR), elles sont surtout (souvent) un joker pour le recruteur.

La prime… Voilà bien un casse-tête avec lequel il faut composer dans le «monde merveilleux du travail», que l’on soit à la place très enviable de salarié (même si beaucoup croient que ce n’est pas une sinécure et l’objet de cet article n’est pas de les démentir) ou encore à celle très enviée de patron, et là encore faut-il dire que ce n’est la joie tous les jours ? Bref, cette histoire de primes revient tout le temps, comme le savent tous ceux qui travaillent ou font travailler ; et en réalité on commence à en parler dès l’entretien d’embauche. Au moment où le candidat, essayant de son mieux de masquer son stress et sa transpiration face à des questions ou une situation compliquées, aborde le sujet des prétentions salariales, il n’est plus seulement mal à l’aise mais tous sens aux aguets. L’idée en effet c’est de ne pas se griller en demandant un salaire trop élevé et en même temps de ne pas se rabaisser à « exiger » un salaire de misère pour son travail. Dans une situation aussi intenable, il se risque à lâcher une fourchette large, partant d’un montant « psychologique » carrément impossible pour subvenir à ses besoins réels, qu’il essaie d’assortir d’un timide « durant la période d’essai », et le salaire envié, c’est-à-dire celui que le ou la meilleur(e) de ses camarades prétend avoir obtenu ou encore celui que la rumeur ou un bon article de journal relate comme une success-story. Si son profil ne fait pas l’affaire, ce dernier outrage clôt l’entretien. Si par contre, ses difficultés physiologiques n’ont pas complètement terni son discours ni masqué ses compétences réelles ou attendues, certains recruteurs aiment sortir la prime comme un joker pour justifier un salaire finalement « trop bas ».

Ils ont alors le choix puisqu’en réalité, il existe de nombreuses primes, intégrées au salaire et assez réglementées par loi, par exemple la prime de représentation, la prime de transport, la prime de logement, la prime de panier, etc. (À suivre)

 

 

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