Il était une fois… la ceinture de sécurité ? 1ère partie

Entre 1903 (un ingénieur aéronautique) et 1959 (Volvo sur des voitures), la ceinture de sécurité a bien évolué pour atteindre sa forme actuelle. Ce qui doit évoluer désormais, c’est vous…
Depuis le 1er janvier 2008, dans l’Hexagone, « chaque passager doit occuper, seul, une place équipée d’une ceinture de sécurité ». Voilà qui ne cadre pas encore totalement avec nos réalités locales, notamment parce qu’il nous
reste des « grands taxis » avec deux personnes à l’avant sur le siège passager
et quatre à l’arrière, cherchons l’erreur.
Dans le même temps, malgré la sévérité du nouveau code, les ceintures de sécurité avant (en bon état de marche)
restent absentes de certains véhicules de transport « en commun ». C’est en réalité très grave et les automobilistes
doivent le comprendre. Toute personne qui monte dans sa voiture
devrait saluer cette invention si spéciale, presque aussi importante que les
freins. Dans les carrosses, les ceintures de sécurité n’existaient pas. C’est seulement
en 1903 qu’elle fait son apparition sous forme d’un brevet déposé par un
Canadien nommé Lebeau.

Après avoir été testée par un pionnier de l’aéronautique
dans son planeur au début du XIXe siècle, c’est en effet Gustave Lebeau
qui le premier l’adapte à un véhicule automobile.

Mais la ceinture de sécurité moderne n’est pas encore née… Il faudra attendre les années d’après-guerre pour que le constructeur Volvo brevette la ceinture de sécurité d’aujourd’hui, avec des points d’ancrage pour une sangle abdominale et une sangle diagonale.
Point d’histoire : la Volvo Amazon est la première voiture au monde dont l’équipement standard comprenait une ceinture de sécurité.
La ceinture de sécurité devient obligatoire en France sur les véhicules de tourisme durant les années 70. Chez nous au Maroc, ce sera… un peu plus tard.
Même si bon nombre de véhicules anciens souffrent d’un défaut de ceintures
à l’arrière, il faut mettre sa ceinture à l’arrière en voiture. Vous le savez déjà : plus de 50% des accidents arrivent près de chez soi, à des endroits où on n’est même pas censés dépasser les 50 km/h.

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