Il faut assurer les parties communes comme le toit, l’escalier et l’ascenseur

Certains ne veulent pas « investir » dans une assurance pour leur logement, ils ont tort. Mais à titre collectif, il faut se battre pour imposer l’assurance des parties communes.

Quand l’opérateur qui vous fournit l’eau constate un problème, la règle est presque simple : avant l’arrivée d’eau, c’est sa responsabilité. Après, c’est vous qui casquez. Dans le cas d’un immeuble d’habitation géré par un syndic bénévole, activité ingrate comme chacun sait (particulièrement lorsqu’un copropriétaire ou un groupe décide(nt) de ne pas jouer le jeu), c’est une situation à proprement parler ingérable. Des fuites « internes » peuvent rapidement menacer l’intégrité physique d’un bâtiment et après l’absorption par le sol de dizaines voire de centaines de mètres cubes d’eau, qui sait quel malheur peut survenir…

Mais, allez faire comprendre ça à des copropriétaires récalcitrants ! Comme souvent, la fronde s’organise parce que « c’est une question de principe » : il suffit alors d’une discussion pour que d’une personne on passe à deux, de deux à trois et que cela devienne un repaire d’irréductibles voisins. Tout cela pour des montants parfois dérisoires, sans commune mesure par exemple avec ce que chacun dépense pour garer sa voiture dans les dédales de la ville.

Qu’à cela ne tienne, puisqu’il ne faut désespérer de rien, et avant que ne se reproduisent d’autres dégâts comme ceux qu’on a connus récemment, il y a quelques années avec les grandes inondations, insistez auprès de votre syndic pour avoir une assurance qui couvre les parties communes, c’est-à-dire l’ascenseur si votre immeuble en a un, les escaliers, le hall d’entrée, parfois le toit (notamment dans le cas de garanties couvrant les catastrophes naturelles), etc. À partir de quelques centaines de dirhams, vous pouvez ainsi couvrir les risques liés aux dégâts des eaux, à des problèmes électriques, à des incendies et autres départs de feu, à des explosions. Et bien entendu, ces assurances comprennent un précieux volet responsabilité civile, indispensable de nos jours pour assurer les dommages aux tiers. (A suivre)

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