Jusqu’où utiliser le balcon pour agrandir votre habitation ? (1re p.)

Pour gagner de l’espace, on utilise parfois le balcon comme espace de stockage. Le risque d’un effondrement existe.

 Quels que soient l’habitation et le bâtiment, le balcon a toujours été considéré comme un atout. Cette plateforme qui en général se dégage du mur d’un édifice, donne le plus souvent sur une pièce, mais il arrive aussi qu’on y accède par d’autres moyens comme un escalier, notamment dans les vieux monuments ou les anciennes bâtisses. Voilà pour les puristes.

Un large balcon, appréciable chaque fois que le beau temps permet de prendre le soleil ou de faire d’autres activités très estivales, coûte son pesant d’argent puisque le mètre carré vous revient parfois aussi cher que le reste. C’est ainsi…

Et même si chacun s’en accommode bon gré mal gré, le balcon peut finir par devenir un problème. D’abord, lorsqu’il ne bénéficie pas d’une cloison hermétique, le balcon peut devenir un calvaire pour son propriétaire surtout si des voisins indélicats le surplombent. Ainsi, les locataires « du  haut » ont tendance à y balancer tout ce qui traine. Soit mauvaise éducation, soit méchanceté, soit maladresse, le propriétaire d’un balcon retrouve régulièrement des mégots de cigarette, des épluchures de fruits et bien d’autres déchets. Sans compter ce qui tombe par mégarde : linge, ustensiles… et qui valent que l’on vienne sonner chez lui. Par respect pour les règles de bon voisinage, on vous suggère d’ouvrir, tout en passant le message.

Mais on peut considérer que, sauf exagération des voisins (et cela existe), le vrai souci n’est pas là.

Dans les immeubles actuels, l’existence d’un balcon en bonne et due forme est un plus qui compte dans le choix et surtout dans la fixation et l’acceptation du prix. Les vendeurs ont d’ailleurs largement pris l’habitude de comptabiliser l’espace balcon dans la superficie totale, à côté de l’espace terrasse et des dépendances quand il y en a. Comme le prix est fixé au mètre carré… le balcon contribue à l’addition : du coup, certains n’hésitent pas à en faire un espace de stockage. Ce qui est risqué… (A suivre)