Le prix de revient kilométrique, vous connaissez ?

Voilà un critère intéressant à observer, surtout que les questions de budget intéressent tous les automobilistes.

La question du coût du véhicule est une vraie question pour tout acheteur, compte tenu du niveau des montants qui
challengent souvent ceux du logement. Quand l’acheteur n’est pas en situation de payer cash, les choses sont tout de suite plus compliquées : il faut prendre en compte le crédit bancaire, qui souvent multiplie par 1,5 et plus le montant total consacré à l’achat. Avec cela, il ne faut pas négliger le coût d’entretien du véhicule, qui au fur et à mesure qu’il prend de l’âge s’alourdit. Un peu de perfidie : ajoutons-y ce que coûte le parking journalier, selon l’endroit où l’on se gare la journée, pour aller au boulot ou voguer dans la ville ; mais aussi la nuit puisque tous les logements n’offrent plus de parking intérieur ou extérieur et qu’il faut de plus en plus négocier cela à part ou payer en plus. Mais il y a un autre critère particulièrement intéressant, c’est le PRK (le prix de revient kilométrique). On a de la chance : l’Argus publie chaque année une étude assez exhaustive et très sérieuse

(disponible sur son site www.largus.fr) qui évalue le prix de revient kilométrique de plus de mille cinq cents automobiles, toutes marques confondues, avec néanmoins un prisme, celui des modèles les plus vendus dans l’Hexagone. L’Argus indique que « le PRK permet au
consommateur de connaître au centime près ce que lui coûte réellement un véhicule
à chaque kilomètre parcouru, en fonction de plusieurs formats de durée de détention (de 1 à 5 ans) et de différents types d’utilisation (de 10 000 km à 35 000 km par an) ». Ce PRK tient compte du prix d’achat du véhicule et des frais d’immatriculation, du coût de financement, de l’assurance, de la décote et de l’entretien courant (pneumatiques, amortisseurs, batterie, etc.), ainsi que la consommation de carburant. Le PRK ne sera pas exactement le même qu’au Maroc, où par exemple nous n’avons pas de bonus-malus… mais allez-y quand même, ça peut changer votre approche.

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