Les métiers du green ont-il le vent en poupe ?

 

Voilà une question digne d’intérêt ! Les jeunes qui sont actuellement en formation doivent-ils intégrer le green dans leurs projets d’études ? La réponse est «oui » !

Comme on l’a vu récemment, les métiers sont en train d’évoluer, et pour beaucoup en train de se digitaliser.

Mais dans le même temps, une seconde révolution semble elle aussi en marche, et elle
concerne la greenification des métiers traditionnels, qu’il s’agisse d’industrie ou de services.
Une chercheuse canadienne a identifié le transport, l’automobile, la chimie, la construction, les déchets, l’énergie, la
technologie et l’industrie alimentaire comme les huit secteurs véritablement aux prises avec les problématiques de développement durable. Secteurs auxquels il faut raisonnablement ajouter le tourisme, la bancassurance, la santé, l’enseignement, l’aménagement du territoire ou encore la gestion des ressources naturelles.

Et force est de constater que la liste est ouverte…
Il s’en suit un distinguo entre des métiers durables ou green jobs, directement liés au développement durable, autrement dit des métiers de l’environnement d’une part; et d’autre part des professions verdissantes, c’est-à-dire les métiers
n’ayant pas de finalité environnementale, mais « intégrant de nouvelles briques de compétences pour prendre en compte de façon significative et quantifiable la dimension environnementale ».

Parmi les métiers verts se trouvent tous ceux qui ont trait à l’entretien des espaces naturels, la protection du patrimoine, les
travaux d’étanchéité et d’isolation (notamment dans le secteur du bâtiment, la production et la distribution d’énergie
dès lors qu’elle s’inscrit dans une économie et une lutte contre le gaspillage, ou encore lorsqu’elle concerne les énergies
vertes, l’intervention en milieux nocif ou à l’aide de produits nocifs nécessitant, le nettoyage d’espaces urbains…).
Le train est en marche et le recours à des techniques industrielles de plus en plus énergivores est prohibé. C’est le trend inverse que l’on constate. En choisissant leur domaine de formation, les jeunes gens d’aujourd’hui se doivent d’y prendre garde.

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