Les temps ont changé, vous ne saviez pas ?

Pour prendre le pouls du voisinage et vous faire connaître, il vous faudra parfois un peu d’astuce et parfois cela se passera naturellement, comme une lettre à la poste.

Un peu de voisinage-fiction : vous avez fraîchement  débarqué dans un nouveau pâté de maisons ou dans un nouvel immeuble, personne ne vous connaît et vous vous attendez à ce que, comme au bon vieux
temps, les voisins arrivent avec des dattes et du lait ? Hum… Il faut peut-être vous réveiller ! Non pas qu’on critique la méthode, bien au contraire, elle aurait plutôt tendance à manquer de nos jours. Car le quotidien
est ainsi fait que la plupart du temps, au lieu de faire ami-ami avec les voisins, on prépare la guerre des tranchées, on s’arme d’un bouclier qui peut prendre plusieurs formes, parmi lesquelles un visage sévère…
Qu’à cela ne tienne, vous n’êtes pas du genre à vous laisser ébranler par ce genre
de petites bassesses. Première étape, repérer le syndic. Si votre nouveau propriétaire a bien fait les choses, vous savez déjà à quelle porte frapper, et alors il s’agit de ne pas attendre, quand bien même vous
passeriez actuellement par une période très compliquée en termes de boulot, rendez-
vous chez cette personne (attention aux problèmes de mixité qui font que peut être enfin, ce n’est pas à vous d’y aller mais au conjoint). Ou alors jouez-là finement : attendez que les gens se réunissent au
bas de l’immeuble et rejoignez-les. Brisez la glace, présentez-vous et déclarez votre
disponibilité. Et si vous avez des enfants, et que osons le dire, vous avez un à priori
positif concernant l’éducation qu’on dispense dans ce nouveau bastion, ne vous opposez pas à ce qu’ils rejoignent de nouveaux camarades de jeu.
Enfin, n’oubliez pas la carte magique : celle de la fête. Il n’y aura jamais meilleure occasion
de briser la glace que ce moment très spécial où la joie s’impose à tous. Là pour le coup, vous pouvez faire la connaissance de tout le monde en un seul tour. Et personne ne vous en tiendra rigueur. C’est toute la beauté de notre environnement et honnêtement, il y a des moments où on réalise que cela n’a pas de prix.