L’importance du hors 
salaire se fait sentir…

Le salaire tout seul, cela ne veut plus rien dire. Ceux qui n’ont pas de prime de mouton, par exemple, le savent bien…

On a beau dire, le salaire est certainement ce point lumineux dans le noir, qu’il faut surveiller au moment d’accepter un nouveau boulot, de confirmer qu’on reste ou de faire ses plans en attendant des jours meilleurs. C’est la contrepartie la plus visible du travail que vous devez fournir à votre entreprise et votre employeur ; aussi la loi a-t-elle tenu à l’encadrer un peu… pour éviter les éventuelles dérives ou pour faciliter les discussions. Soit !

Un bon salaire est le plus souvent synonyme de pouvoir d’achat plus élevé, d’accès à de nouvelles prestations, de capacité à regarder les choses de plus haut (quoique la panoplie de situations encourage à relativiser tout ça).

Pourtant, avec la génération Y, c’est-à-dire celle des gens qui sont nés après la fin des années 1970, il semblerait que le salaire ait cessé d’être l’indicateur fondamental. Pour être clair, disons que désormais, en plus du salaire, les responsabilités, le potentiel de progression dans l’organisation et surtout les avantages hors salaire comptent de plus en plus. Pour autant, pour ces profils, pas question de faire carrière dans la même boite, même si rien n’empêche de revenir aux sources après avoir « gambadé » ici et là.

Ce hors salaire, que trouve-t-on dedans ? Un certain nombre d’éléments qui font que la rémunération laisse place à ce qu’on appelle parfois un pack salarial. On peut trouver toutes sortes de formules intéressantes, intégrant aussi bien des possibilités d’intéressement aux résultats de l’entreprise que des dispositifs de « confort » comme les crèches, les clubs de vacances, des abonnements sportifs, des soins esthétiques ou anti-stress, des véhicules de fonction, des primes pour certaines fêtes (par exemple l’Aïd), des mutuelles fort intéressantes, une assurance automobile de première force, etc. Toutes les entreprises ne peuvent pas se le permettre mais celles qui en ont les moyens ne le font pas toutes. (À suivre)