Quand on est au travail, on bosse…
L’usage des réseaux sociaux au bureau a déjà commencé à révolutionner les modes de travail. Pour le pire mais aussi parfois pour le meilleur.
La vilaine question que voilà ! À l’heure où plus personne ne veut se passer de son Smartphone, alors que même les managers donnent le « mauvais exemple », qui songerait encore à interdire l’usage des smartphones et des réseaux sociaux durant les heures de bureau ? Ne levez pas tous la main en même temps !
En réalité, c’est un non-sens, car la période veut que l’on soit hyper connecté, à la maison, au bureau, dans les transports même (au feu rouge, c’est devenu un comportement à part entière que de jeter un œil furtif pour vérifier que l’on n’a pas reçu d’alerte). Mais la productivité ? Eh bien la productivité devra s’en accommoder. Il est clair que cela peut rapidement devenir problématique de s’apercevoir qu’on paye des gens à tweeter au lieu de bosser, sauf si, remarquez, ils bossent en twittant… Car tous ces réseaux sociaux servent aussi bien souvent les intérêts de l’entreprise. On y partage des news qui intéressent les clients ou l’activité, on s’y tient informé de l’évolution de la législation, les prises de parole des personnes gravitant dans les hautes sphères y sont scrutées comme le lait sur le feu… Que dire ou que faire ? Certainement pas interdire, ne serait-ce que parce que c’est inefficace. Quant à sensibiliser, oui. Cela devrait être une constante dans les entreprises que la sensibilisation aux excès des réseaux sociaux. Les images humoristiques au demeurant montrant à quel point le web 2.0 a construit de barrières entre des gens qui auparavant se parlaient sont édifiantes. Les personnes passent en effet beaucoup de temps à liker, partager, commenter alors même qu’elles sont à la même table, au restaurant ou à la maison, voire au bureau. Du coup, fini les discussions, les échanges se réduisent comme peau de chagrin. Jusqu’à ce que l’usage, par son excès, frôle la maladie…
Si votre entreprise n’a pas encore de message de sensibilisation, vous pouvez prendre les devants et considérer que le message est passé.
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