Un constructeur qui rappelle des milliers de véhicules, bonne ou mauvaise chose ?

En vertu du principe de précaution le plus souvent, les grands de l’automobile rappellent parfois des milliers de véhicules en raison d’un problème technique. Il va falloir s’y faire.

Depuis quelques années, on assiste à de nombreux rappels de véhicules pour des défaillances de tous ordres : boite de vitesses, airbag, problèmes électroniques, etc. Si le nombre de véhicules est parfois spectaculairement élevé, faut-il forcément s’en inquiéter ? On a envie de répondre par la négative sur le « forcément ». Car le plus souvent les constructeurs automobiles appliquent le principe de précaution : c’est-à-dire d’après l’Organisation mondiale du commerce « une notion qui préconise l’adoption de mesures de protection avant qu’il y ait des preuves scientifiques complètes démontrant l’existence d’un risque; autrement dit, une action ne devrait pas être différée simplement en raison de l’absence de renseignements scientifiques complets ».

Pour nos automobiles, on peut traduire le problème ainsi : au moment du lancement d’un véhicule, le constructeur a toutes les raisons de croire que son produit est fin prêt, que son fonctionnement est optimal, et qu’il ne mettra pas en danger l’utilisateur dans le cadre d’un usage normal et responsable. Sauf que la science évolue continuellement. Et à la lumière de nouveaux tests ou régulièrement en raison de la remontée d’informations préoccupantes de la part des utilisateurs, le constructeur peut être amené à approfondir ses contrôles et à identifier un problème.

C’est là qu’intervient le rappel. Evidemment, l’image de marque du constructeur peut en prendre un coup, mais comme le marché est de plus en plus mondialisé et intégré, plusieurs constructeurs concurrents peuvent techniquement être concernés par les mêmes rappels de véhicules. Pour les constructeurs, l’enjeu est de globalement garder la confiance du public, qui doit se sentir globalement en sécurité et se dire qu’après tout, pas de rappel du tout alors qu’un problème existe c’est pire qu’un rappel qui entraîne le retour du véhicule dans un meilleur état. Reste le devoir d’information de la part des constructeurs… et des utilisateurs.

Vous aimerez aussi...

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *