On plaide pour un « 90 » d’un nouveau genre !

Vu le comportement de certains conducteurs, à défaut de leur interdire à vie de prendre la route, la création d’un nouveau genre de 90 est une utopie à laquelle on veut s’accrocher.

Il y a des jours où rien ne va. Faisons juste en sorte que ce ne soit pas tous les jours. Comprenne qui pourra. En attendant, vous prenez la route, que ce soit dans votre véhicule ou dans un transport en commun, et il ne se passe pas une journée sans que vous ne soyez fasciné par l’aspect méthodique avec lequel certains mettent en danger la vie des autres. Sur un axe étroit comme jamais on en a vu, alors que le feu est déjà orange et que le tramway est en approche, on a quand même un brave qui lance son véhicule à la poursuite d’autres automobiles déjà bloquées par ce qu’on nommera un aléa… Vous avalez votre salive en même temps que votre colère et vous vous demandez ce qu’on a raté.

Certains méritent le 90 à vie, pour leur propre protection et surtout pour celle des autres. Ainsi, sachant qu’untel est un mauvais conducteur, les autres automobilistes lui laisseraient gentiment la route plutôt que de risquer leur vie. Il faudrait aussi des peines plus sévères pour ce statut de chauffard assumé que certains arborent fièrement. Précisons que le 90 est utile : c’est un passage obligé et nécessaire et il faut rendre hommage à tous ceux qui apprennent à conduire sur la route après avoir acquis quelques rudiments à l’auto-école (où parfois, on dit bien parfois, on apprend davantage à faire avancer la voiture qu’à devenir un bon conducteur).

Ce qu’il faudrait aussi étudier, c’est le mécanisme psychologique qui fait que des gens parfois extrêmement charmants (plutôt des hommes que des femmes, plutôt des jeunes que des seniors) perdent tout civisme une fois qu’ils prennent le volant.

C’est utopique, on en convient. Ce qui l’est moins, malheureusement, c’est le nombre trop important de personnes tuées sur nos routes et nos autoroutes. En faisant preuve d’un peu plus de civisme, on pourrait le réduire de moitié ; ce qui ne serait pas rien. Et comme ça ne coûte rien d’essayer, on n’a plus qu’à vous demander de faire votre part.

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