Ça ne va plus du tout, Bonjour le stress !

 La pression engendre du stress et cette situation n’est pas facile à surmonter, d’autant que beaucoup de facteurs entrent en ligne de compte…

C’est l’histoire d’une entreprise de premier plan dans son secteur, plutôt grande, mais qu’importe. Imaginons qu’elle a une histoire, autrement dit un passé valable, une réputation et un certain avenir. Imaginons à présent le manager : un individu lambda toujours parti à l’heure, jamais inquiet, jamais stressé… Ca sent le film, n’est-ce pas ?

Pourquoi ? Eh bien parce que les managers sont réputés pour être « sous pression », avec en permanence une importante charge de travail pour répondre aux ambitieux objectifs (et parfois contradictoires) fixés par le top management. Des objectifs qu’il faut atteindre vite, pour être réactifs face à la concurrence et aux exigences des clients. Alors en général, c’est la pression ! Jusqu’à la dépression… parfois.

Pourtant, le stress est parfois un mauvais conseil pour réussir. (On a dit parfois). Si le manager perd le contrôle, il est en effet soumis à un mauvais stress qui nuit à sa performance, sa capacité de jugement et d’analyse, et son efficacité. Ce stress est d’autant plus insurmontable qu’il fait l’objet d’un rappel quotidien : le « pense-bête » peut être un supérieur ou un subalterne. Dans le 1^er cas, c’est assez ingérable, surtout si le supérieur aime travailler dans un climat de « guerre » ou s’il subit lui-même les retours agressifs des actionnaires et des clients.

Mais le stress peut aussi venir « de l’intérieur » : du manager lui-même. En se laissant déborder sur des questions qu’il ne domine pas et qui ne dépendent pas de lui, le manager se retrouve à vouloir que les choses arrivent comme il le souhaite. Or les intempéries, la concurrence, l’humeur de la hiérarchie sont des freins qui font dire au manager : « Et si je n’étais pas à la hauteur ? ». Obscurcissant son jugement et perdant sa confiance en lui-même, ses petites voix intérieures vont l’entraîner vers le fond. Il s’en suivra manque de confiance, agressivité, perte d’appétit, santé défaillante, etc. Et pourtant…