Conduire à côté des deux roues, mode d’emploi

 

De toute évidence, le fait de savoir qui est sur le deux-roues et  de l’identifier du premier coup vous aidera certainement à éviter toute surprise sur la route. Car vous avez tort en cas de choc…

On poursuit cette semaine avec nos profils de conducteurs de deux roues tels que proposés il y a quelques années par une étude de TNS Sofres. On a quasiment évoqué tout le monde lors des deux précédentes éditions : des “passionnés”, des “modérés”, des “transgressifs”, des “stressés” et enfin des “sereins”.

En gros, les passionnés sont plutôt branchés plaisir, évasion et vitesse sur de grosses motos qui sont souvent des engins assez “sport”. Les modérés sont davantage axés bien-être, prudence et respect du code de la route. Les transgressifs sont câblés praticité, vitesse et intègrent une part de danger dans leur comportement. Les stressés sont orientés gain de temps et prudence mais le fait de conduire leur deux roues génère chez eux du stress parce qu’ils ont conscience du danger, notamment parce qu’ils sont pour pas mal d’entre eux de nouveaux conducteurs. Enfin les sereins sont sur la praticité du deux roues comme moyen de locomotion, mais aussi sur le plaisir, la sérénité et une certaine assurance car ils connaissent leur affaire et ne font pas n’importe quoi.

 

Maintenant qu’on sait tout ça, cela nous aide-t-il ? En réalité, oui. Car en se mettant à la place d’autrui, on peut plus facilement le comprendre, faire preuve d’empathie et adapter son propre comportement sur la route. C’est un peu comme conduire derrière certains taxis : tout le monde a pris l’habitude d’éviter cela car à tout moment, à la vue d’un client, ils peuvent “piler”. Eh bien, pour les deux roues, c’est pareil. À chacun de faire et refaire des efforts pour prévoir leur arrivée brutale, leur inconstance, etc.

L’intérêt c’est aussi de comprendre ce qu’ils attendent de la route, notamment pour leur en faciliter l’usage puisqu’ils sont les “plus protégés” avec les piétons (je te facilite, tu me facilites… Je t’empêche, tu m’empêches, et on est encore là pendant une heure, surtout si on bloque la route pour se chamailler !).

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