Partir tranquille, ça se travaille !

Après avoir déposé votre CV pour un emploi avec meilleur salaire, plus d’avantages, prestige plus grand, évolution nette, vous avez l’accord de principe. Reste des erreurs à éviter. 

Ça bouge ! Vous avez eu la réponse de principe que vous attendiez pour un nouvel emploi. Il vous suffit a priori de donner votre préavis, de faire vos valises et de filer. Mais voilà, vous n’arrivez pas à “oser”. Car sur le papier, c’était facile de s’en aller, ses affaires sous le bras, pour de nouvelles aventures dans une nouvelle boîte, mais voilà qu’une sourde peur vous envahit et qu’elle se transforme même en angoisse. Vous pensez finalement que vous n’avez aucune visibilité sur l’avenir, que vous ne savez pas si l’herbe sera plus verte là-bas. Soit ! Mais ne pas partir parce que vous flippez, ça n’est pas très glorieux. Comme dans une relation avec l’autre, il faut savoir oser, sinon on stagne… N’est-ce pas ? Autre problème possible, vous n’avez pas le bon timing ! Grande erreur en effet d’annoncer trop tôt votre départ (déjà que ce n’était pas facile de se décider vraiment). Il vous faut être en phase avec vous-même vis-à-vis de cette décision, puis si vraiment vous le sentez, en parler avec vos plus proches tout en sachant garder le “secret” vis-à-vis des plus bavards. Il n’y a rien de plus vilain pour votre patron que d’apprendre dans les couloirs que vous allez quitter le navire. Dans le même esprit, la personne la plus blessée pourrait bien être votre supérieur(e) direct(e), le ou la N+1. C’est peut-être la personne à informer en premier (sauf si c’est par exemple elle ou lui la cause de votre départ…) pour des raisons de loyauté et de confort.

Mais évitez de raconter où vous allez avant d’avoir signé : certains ont été mis au placard pour cette raison (après un départ avorté). Enfin, sachez préparer votre entretien de sortie. Restez sur des arguments concrets, limitez au maximum l’émotionnel et réfléchissez-y à deux fois avant d’accepter une éventuelle augmentation subite de votre salaire. “Perdre” dans la négociation contre un salarié ne plait pas toujours au boss, qui pourrait vouloir se venger…

 

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