En quête d’un job de rêve ou juste d’un salaire décent ?

On a beau mener des enquêtes, on parvient difficilement à trouver des employés pleinement satisfaits de leur travail et qui s’épanouissent.

Bizarre. Il y a toujours quelque chose à redire à propos du travail. On s’en plaint, mais tant qu’on est utile à une entreprise, le travail est un bienfait qui permet de vivre une vie normale ou quasi normale et d’évoluer dans le monde d’aujourd’hui.
Pour autant, cela n’empêche pas d’entendre ici et là qu’on bosse trop, qu’on bosse mal ou qu’il est « indécent » de travailler comme on le fait. Mais qu’est-ce qu’un bon travail ? Mais qu’est-ce que le travail décent ?
Pour ce qui est d’un bon boulot, à entendre les salariés, il faudrait y voir un emploi dont l’environnement serait adéquat voire hyper favorable à la créativité ou à l’expression du savoir-faire, un boulot où la gestion du stress serait aisée, un boulot qui ne laisserait pas l’employé sur les rotules, un boulot où les perspectives d’emploi et de carrière seraient illimitées et l’horizon toujours dégagé pour prendre la place du N+1, un boulot où la courbe du salaire serait exponentielle. Le monde d’aujourd’hui, avec son lot de crises répétées et sa concurrence transnationale, n’offre plus vraiment la possibilité d’arriver à cette utopie. Les employés doivent ils pour autant se guérir de cette utopie? Mystère.
À défaut du travail idéal, il faudrait se contenter d’un travail décent… Et puisque ce travail décent est difficile à cerner par l’employé lambda, contentons-nous de la définition proposée par l’Organisation internationale du travail, l’agence spécialisée de l’ONU qui promeut le travail et pour laquelle il s’agirait alors de l’activité qui remplit les objectifs suivants : créer des emplois, garantir les droits au travail, étendre la protection sociale et promouvoir le dialogue social. Le concept de travail décent est « fondé sur l’idée que le travail est source de dignité personnelle, de stabilité familiale, de paix dans la communauté et de démocratie, de croissance économique qui augmente
les possibilités d’emploi productif et de développement d’entreprises »