Petit accident auto sans gravité, Et si on réglait cela à l’amiable

accident constat

Un accident peut toujours arriver, heureusement ils ne sont pas tous graves. Dans ce cas, pour gagner du temps, si les 2 parties sont d’accord, un constat amiable est la solution.

La sécurité est sans doute l’élément le plus important sur la route. Quand on prend sa voiture, on doit avoir un comportement qui aille dans ce sens. Maintenant que l’on sait ce qu’il faut faire avant, voyons ce qu’il faut faire après un accident léger, quand cela semble approprié et que vous êtes d’accord avec votre vis-à-vis sur la responsabilité : le contrat amiable, qui a été créé pour faciliter et accélérer l’indemnisation, comme chacun sait. Ce document est incontournable parce qu’il permet de déterminer les responsabilités de chaque protagoniste dans un accident. Il doit être soigneusement rempli car il est irrévocable. Vous avez donc intérêt à faire attention, car en cas d’erreur de votre part ou dans le cas où vous n’avez pas pris soin de vérifier les informations remplies par l’autre (ou les conducteurs), il peut y avoir inversion de la responsabilité. « Bonne poire », vous l’avez laissé remplir le constat amiable et du coup, c’est vous qui trinquez ! Donc, notre conseil : vérifiez systématiquement les éléments concernant l’autre conducteur dans le constat amiable, même si vous êtes pressé. Surveillez notamment son nom, son numéro de permis de conduire, la marque de son véhicule et bien sûr le numéro d’immatriculation de sa voiture. C’est seulement quand vous l’avez bien relu et qu’il aura été signé par vous deux que vous devrez au plus vite l’envoyer à votre assureur ou à votre courtier. Si vous dépassez 5 jours après votre accident, sachez que vous perdrez la prise en charge de votre assurance. Les conseils de l’Intermédiaire : n’attendez pas, allez dès que possible acheter 2 exemplaires de constat amiable (à mettre dans votre boite à gants) et pré-remplissez le partiellement chez vous en toute sérénité : un certain nombre d’informations ne bougent pas (votre nom, votre prénom, les infos du véhicule…). Dans l’hypothèse d’un accident, ce sera toujours du temps de gagné !

Nous vous proposions d’en acheter un voire plusieurs au bureau de tabac et de le pré-remplir. EN indiquant notamment tel que stipulé sur chaque exemplaire : la marque, le type, le numéro d’immatriculation, les nom, prénom et adresse de l’immatriculé, le nom de la compagnie d’assurances, le numéro de la police d’assurance et sa validité, l’adresse de l’agence, mais aussi les coordonnées de la personne qui conduit (parfois ce n’est pas le propriétaire du véhicule), son numéro de permis de conduire, ses date et lieu de délivrance.

Sur les constats amiables au Maroc, on indique par une flèche le point de choc initial (3 types de véhicules sont proposés, un 2-roues, une auto et un camion), et un certain espace est dévolu aux dégâts apparents et aux observations.

Dans la partie centrale, 23 possibilités permettent de cocher la case de responsabilité du véhicule fautif (A ou B) et de faire le croquis de l’accident. La signature des deux parties met un terme au constat.

Cependant, lorsque la responsabilité est claire et assumée par le fautif, il arrive que les deux parties décident de garder le constat en suspens le temps que le fautif répare en cash les dégâts causés. Pourquoi ? Pour l’argent !! Ca parait assez brutal, hein ? En fait, tout conducteur sait qu’en cas de responsabilité civile, la prime d’assurance risque l’année suivante de bondir de 30%… alors qu’après 2 ans sans conduite, la prime d’assurance est susceptible de baisser de 10%. Alors, pour des dégâts vraiment futiles, paraphrasons une pub désormais célèbre : « On va pas quand même payer si peu ».

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