Vaincre le stress durant l’entretien d’embauche (1re p.)

Le stress est une constante dans la vie de tous les jours. Mais le voir débarquer à quelques jours ou quelques minutes d’un entretien d’embauche peut être pour le moins déconcertant.

Vous avez conçu un bon CV, vous l’avoir envoyé partout ou vous avez répondu à des offres d’emploi correspondant à la fois à votre profil et à vos aspirations en termes d’évolution salariale ou de carrière… Et voilà qu’on vous rappelle pour un entretien. Or vous avez peu de temps pour vous préparer. Du coup, manquant peut-être d’assurance, vous résistez pour ne pas être submergé(e) par le stress…

Les manifestations du stress sont connues : vous ne vous sentez pas bien, vous transpirez, vous avez une boule au ventre, des nœuds à l’estomac, le cœur qui bât la chamade, la nausée, etc. Si de plus vous constatez que vous n’arrivez plus à réfléchir correctement, vous y êtes. Vous avez posé le bon diagnostic. Reste à vous « soigner », ce qui peut se faire en quelques minutes ou progressivement durant quelques heures voire plusieurs jours. L’une des premières choses à gérer, c’est la respiration. Il faut alors respirer par le ventre, ce qu’on appelle la respiration abdominale. Avec cette méthode, c’est la partie basse des poumons qui se remplit en premier, contrairement à la respiration classique thoracique qui remplit d’air la partie haute des poumons. C’est efficace pour calmer les angoisses et retrouver le contrôle. Si vous n’y arrivez pas, mettez une main sur votre ventre, prenez de grandes inspirations par le nez jusqu’à ce que vous ayez l’impression que votre ventre gonfle puis expirez doucement, tantôt par le nez tantôt par la bouche. Faites le 10 à 20 fois dans les deux sens, en vous efforçant de remplir les poumons en commençant par le bas.

Après cette première étape, vous pouvez commencer à préparer votre entretien. L’idée c’est de vous concentrer et de « vivre » par avance le déroulement des premières minutes passées avec les recruteurs. Il faut éviter de se laisser enfermer par des questions pièges, répéter ses gestes du moment, anticiper les remarques et affuter les arguments pour défendre son parcours et ses compétences. (A suivre)