Bannir les chaussures de l’appartement…

Installer une habitude prend du temps, surtout quand il s’agit de le faire à l’échelle de toute une société comme la nôtre. Mais on peut toujours rêver.

Dans les rapports domestiques qui lient une famille, la poussière est un vaste « sujet »
de discorde. Dès qu’on ouvre une fenêtre, elle s’engouffre de façon subreptice, furtivement,
en même temps qu’une brise légère qui fait du bien quand le soleil tape
un peu trop fort dehors. Là, elle se pose sur toutes les surfaces possibles et va se
coincer dans les meilleurs recoins, ceux qui sont les moins accessibles. Et aussi vrai que
vous aurez toujours besoin de la lumière du jour, vous ne pourrez jamais totalement
empêcher à la poussière de pénétrer chez vous. Mais il n’y a aucune raison d’en rajouter en l’apportant sous vos chaussures, en plus d’autres joyeusetés pas franchement ragoûtantes.
Il y a quelques mois, nous insistions sur la nécessité d’avoir un meuble à chaussures et sur l’intérêt qu’il y avait à le placer près de la porte d’entrée plutôt qu’au fond d’un couloir obscur ; là, il s’agit surtout de s’éduquer à ne plus pénétrer dans une maison qu’en chaussons ou en chaussettes.
Dans certaines maisons, les chaussons ou autres sleepers sont si nombreux qu’il y en a pour tous les goûts et toutes les tailles.

À défaut, un arsenal de paires de chaussettes de tous coloris peut aussi faire l’affaire et donner à votre rencontre un cachet joyeux.
L’idée c’est d’installer dans l’esprit de tous vos hôtes que désormais, une visite qui
commence bien débute à la porte par un nouveau cérémonial : ôter ses chaussures
et en revêtir d’autres 100% clean. Essayez, vous verrez. Dans des pays asiatiques comme le Japon ou plus près de nous, en Méditerranée, on trouve aussi parfois ce contraste saisissant avec nos propres habitudes. Non seulement les « étrangers » qui viennent en visite, mais aussi les habitants de la maison l’intègrent depuis leur jeune âge. Pour que cela marche chez nous, il faudrait peut-être que l’on commence à l’enseigner et à l’expérimenter à l’école… Et cela, à part chez les tout-petits, ce n’est pas encore gagné.

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