Le pilotage automatique (en voiture) est arrivé

La voiture du futur sera certainement un OVNI technologique, qui bouleversera autant les esprits que l’arrivée d’Internet et la miniaturisation des périphériques…

Il faut avoir vécu le tout-papier et l’inexistence de l’ordinateur ou du GSM au quotidien pour comprendre de quel bouleversement il est question… En attendant, rien n’empêche de regarder de près les intentions des grands constructeurs automobiles d’aujourd’hui et celles des entreprises de technologie (dont le métier principal n’est pas, pour le moment avouons-le, de construire des voitures mais plutôt de les équiper d’outils leur permettant de devenir soit intelligentes, soit autonomes, soit peut-être un jour révolutionnaires puisqu’on n’est plus à une révolution près). Parmi les constructeurs, citons l’Américain Tesla spécialisé dans les voitures électriques, qui vient de faire un sérieux pas vers la voiture autonome, tenant ainsi une promesse faite il y a déjà quelque temps. C’est l’occasion de regarder de près les ingrédients qu’il faudrait ajouter à son véhicule pour qu’il s’autonomise : « un radar à l’avant, 12 capteurs ultrasons positionnés de manière à appréhender l’environnement de la voiture dans un champ de 5 mètres quelle que soit sa vitesse, une caméra orientée vers l’avant et un système électrique d’aide au freinage haute précision contrôlé numériquement, ainsi que le GPS et des cartes numériques ». L’idée soutenue par Tesla, qui a placé ces “ingrédients” dans l’un de ses modèles S (doté d’un logiciel mis à jour), c’est qu’ainsi paré, le véhicule dispose d’un véritable mode de pilotage automatique lui permettant « de maintenir le cap dans une voie, de changer de voie en activant simplement un clignotant et de moduler sa vitesse grâce au régulateur de vitesse dynamique. Le contrôle numérique des moteurs, des freins et du volant contribue à l’évitement des collisions frontales et latérales, tout en empêchant le véhicule de sortir de la route ». Dans un avion, le pilotage automatique ne fait pas tout ? Eh bien, là c’est pareil selon Tesla. D’autant que vis-à-vis de la loi, il faut toujours un conducteur responsable au volant.