C’est fou comme on peut être dépendants d’un standard téléphonique (1re partie)

Un standard utilisant la VoIP peut aider à pallier les inconvénients des standards classiques dans un contexte où la difficulté à joindre collaborateurs, clients ou fournisseurs a un coût pour l’entreprise.

La plupart des standards téléphoniques qu’on utilise sont des standards filaires, branchés au réseau téléphonique. De fait, chaque fois que des travaux, une mauvaise liaison ou n’importe quel autre problème technique affectent le réseau fixe, vous pouvez dire adieu aux appels.

Idem lorsque le problème affecte directement le standard lui-même, c’est-à-dire le commutateur (autrement dit l’appareil permettant d’assurer automatiquement les connexions téléphoniques entre la personne qu’on appelle et la personne qui appelle), que ce soit pour des appels à l’intérieur de l’entreprise ou des appels sortants. C’est dans ces moments-là qu’on réalise à quel point on est dépendants de la communication et du téléphone.

Bien entendu, il existe des solutions : certaines sont bonnes et d’autres sont mauvaises. Parmi les mauvaises, sachant que la proximité géographique est une chimère qu’on n’évoquera même pas, on pense au fait d’avoir pour numéro de secours un autre numéro… fixe. Là c’est « Galère, saison 2 ».

Parmi les bonnes, il y a certainement le portable, sauf que tous vos interlocuteurs n’ont pas toujours la présence d’esprit d’échanger leur GSM professionnel ; et on ne parle même pas du GSM personnel qu’on se garde d’exiger car il tombe dans la sphère privée.

Certains choisissent de s’inscrire pleinement dans la révolution numérique et de basculer vers les standards de nouvelle génération, c’est-à-dire les standards IPBX qui utilisent les réseaux IP. Les avancées technologiques en matière de voix IP ont déjà permis de transformer n’importe quel ordinateur en système communicant grâce à une multitude d’applications. Depuis quelques années, le « mobile » lui-même est devenu un outil de communication plus efficace grâce aux applications qui n’ont plus besoin que d’une seule chose : Internet. Le problème quand chacun fait ce qu’il veut dans son coin, c’est évidemment la sécurité des communications… (À suivre)