C’est fou comme on peut être dépendants d’un standard téléphonique (2e partie)

Un standard utilisant la VoIP peut aider à pallier les inconvénients des standards classiques dans un contexte où la difficulté à joindre collaborateurs, clients ou fournisseurs a un coût pour l’entreprise.

Vous faites tous les efforts du monde pour joindre une entreprise au téléphone, sans succès. Cette fois, ce ne sont pas les appels trop nombreux qui font exploser le standard, mais une gentille panne qui coupe toute communication. Lorsque la cause de la panne n’affecte pas l’accès au réseau Internet de cette entreprise, un certain nombre de solutions peuvent être prévues, soit pour pallier soit pour compléter l’offre existant au niveau du standard. C’est ce que nous vous présentions la semaine dernière : le standard IPBX utilisant les avancées technologiques en matière de VoIP et internet.

Ce sont des solutions efficaces que de plus en plus d’entreprises regardent de près pour améliorer les performances de leur standard classique qui permet déjà pas mal de choses : la messagerie vocale interrogeable à distance, un accueil personnalisé permettant d’afficher sur un ordinateur les informations sur le numéro appelant, la possibilité d’appeler directement un poste sans passer par le standard,  le «prédécroché» c’est-à-dire le message d’accueil précédant la mise en contact de l’appelant avec l’appelé, le LCR qui permet par exemple quand l’entreprise possède plusieurs numéros avec différents opérateurs, de choisir de façon dynamique l’opérateur le plus compétitif en termes de prix, toutes les statistiques utiles…

Les standards IPBX vont encore plus loin en proposant, en plus, par exemple le double appel, le transfert d’appel, le renvoi d’appels, la conférence, des musiques d’attente au choix, l’historique des appels, l’enregistrement des conversations, une boite vocale accessible par e-mail, un serveur vocal, etc.

Que vous soyez pour ou contre le tout numérique, les réseaux sociaux sont déjà utilisés pour pallier les limites ou les lenteurs des moyens de communication classiques. Avec des risques de sécurité de l’information. On comprend donc que la réflexion sur le recours aux standards de nouvelle génération va se poursuivre…