Des voies et moyens de tuer un feu dans l’œuf (1ère partie)

En été, période propice à la prolifération des incendies, mais il n’est jamais trop tôt pour prévoir…

On a déjà évoqué le feu dans ces colonnes, avec notamment les moyens d’éviter qu’il se déclare et les outils pour l’éteindre. Et si on en reparle aujourd’hui, c’est qu’il y a du nouveau : une couverture réalisée suivant un procédé d’ignifugation et qui permet d’étouffer tout départ de flamme. Ce produit d’environ 1 mètre carré peut s’avérer très utile chez vous, dans votre cuisine mais aussi dans un restaurant, dans un laboratoire ou encore dans toute entreprise où la manipulation de flamme suppose toujours un risque accru de départ de feu. Comment ça marche ? Grâce à sa constitution spéciale qui la rend résistante aux flammes, la couverture d’extinction supprime l’apport d’oxygène.  Elle reste efficace jusqu’à des températures pouvant atteindre  1800°C . (Pour information, le feu a besoin d’oxygène pour se propager, raison pour laquelle il ne faut jamais verser de l’eau sur une flamme).

Certaines couvertures anti-feu sont certifiées par des laboratoires agréés ! Combien ça coûte ? Autour de 600 DH à 800 DH. C’est un montant que vous pouvez comparer au coût d’un extincteur, de l’ordre de 500 à 600 DH pour le modèle de 2 Kg à base de CO₂ (feu dont le départ concerne du gaz ou l’électricité par exemple) et de l’ordre de 350 DH pour le modèle de 6 litres pour les incendies provoqués par un liquide inflammable.

Autre chose à signaler : quand on construit un bâtiment, pour éviter les départs de feu ou les limiter, il existe un certain nombre de précautions que les architectes sont amenés à prendre dans le cadre de ce que l’on appelle la protection passive contre les incendies. Ces précautions comprennent des retardateurs de flammes : par exemple, certaines peintures spéciales empêchent vos murs et vos meubles de s’embraser, en réagissant au contact des flammes. On pense aussi aux portes et aux murs dits « coupe-feu » qui, selon la gravité, retardent ou arrêtent la progression d’un incendie domestique. (A suivre)