Un jour, chacun devra aussi trier ses déchets à la maison

Trier ses déchets, c’est une habitude qui peut s’installer. On sépare bien le pain du reste des déchets… Alors que manque-t-il ? Une mobilisation comme pour les sacs en plastique noir ?

Le tri sélectif n’est pas encore arrivé chez nous ! Ce système de poubelles censées accueillir des bouteilles en verre d’un côté, des déchets en papier et carton de l’autre, etc. Pourtant, le « green » s’installe doucement et tout le monde appréhende plus ou moins les enjeux d’un comportement écologique, même si les scientifiques ne nous aident pas toujours à en comprendre l’urgence.

L’histoire des sacs en plastique, qu’on ne répétera jamais assez, est édifiante à plus d’un autre puisque c’est au niveau national que l’effort a été fait pour s’en débarrasser avec succès. C’est au moins la preuve qu’on peut y arriver avec une vraie volonté…

Ailleurs, outre le papier et le verre, on trie en effet les emballages en plastique recyclable, principalement les bouteilles et flacons en plastique (car les emballages trop légers comme les pots de yaourts, les barquettes, les films alimentaires, les sacs plastiques sont à ranger dans la catégorie ordures ménagères). Chez nous, on constate en tout cas que les gros bidons d’eau en plastique ont un certain succès chez les récupérateurs… Bon début ?

Pour les gros déchets comme les équipements électriques de type lave-linge, ordinateurs, réfrigérateurs, dans les pays un peu plus avancés que nous question tri sélectif, il est possible de les ramener à la déchetterie ou chez le vendeur, surtout si vous devez acheter un nouveau produit en remplacement. Cette initiative existe déjà au Maroc bien qu’elle soit trop rare. A la place, on a pris l’habitude de déposer ce type d’appareils un peu à l’écart des autres déchets, pour permettre à quelqu’un « d’intéressé » de leur trouver une nouvelle utilisation. Généralement, ils finissent chez les réparateurs, qui en tirent les pièces de rechange susceptibles d’aider à réparer d’autres appareils. L’honneur est sauf ? Oui, bof, puisqu’après, on ne sait toujours pas où ils finissent…